"Confondues" Une éxpérience qui participe au débat sur l'égalité fille/garçon
exposition pédagogiqueCette série a été créée autour des questionnements sur l’égalité et l’équité entre les filles et les garçons. À destination d’un public jeunesse, elle tend à questionner les mécanismes sociaux, éveiller l’esprit critique et favoriser l’échange entre les enfants sur la façon dont ils vivent leur différence et leur ressemblance. Cette exposition se veut interactive et expérimentale, les images se regardent, s’observent et les visiteurs sont invités à la manipulation et à l’expérimentation.
L’animateur de l’exposition introduit l’échange après un temps d’observation des photographies présentées. S’en suit un temps de discussion et de questions.
Trois activités sont ensuite proposées aux enfants :
Retrouve qui est qui ? (Jeu d’observation) : Par binôme les enfants doivent retrouver les associations de visages réalisées par le photographe, et ainsi retrouver le visage mystère. (un visage a été utilisé deux fois) .
Mixage de visage (découverte d’une technique photographique) : Tour à tour les visiteurs réalisent leur portrait mixé. Chaque binôme réalise un mélange de leurs deux visages, à l’aide d’une application et la mise en place d’un poste studio.
À qui appartiennent ces images ? (comprendre la notion de série photographique, découverte de travaux photographiques) 6 photographes 3 hommes 3 femmes sont présentées aux enfants, ils doivent à partir d’une description simple de leurs travaux replacer ces photographes en face de leur série respective.
L’exposition présente des Portraits photographiques en surimpression. Avec cette technique, le photographe a mélangé deux visages d’enfants, celui d’une fille et d’un garçon. Une association étrange, qui fonctionne autant qu’il est dysfonctionnel. Des portraits où l’harmonie côtoie une forme de dissonance. Conçue comme une antithèse à l’opposition, pour affirmer un ensemble parfois tortueux, voire conflictuel, mais évident.
La différence comme ressemblance dans un ensemble flou, empreint d’étrange. L’image passeur de ressentie confirme un lien anthropique.
Passé au-dessus de la rambarde des sexes, image de réalité confondue ? Cette série photographique se présente comme une question ouverte, sur l’équité femme/homme.
« Je conçois dans l’espèce humaine deux sortes d’inégalités ; l’une que j’appelle naturelle ou physique parce qu’elle est établie par la nature, et qui consiste dans la différence des âges, de la santé, des forces du corps et des qualités de l’esprit ; l’autre qu’on peut appeler inégalité morale ou politique parce qu’elle dépend d’une sorte de convention, et qu’elle est établie, ou du moins autorisée par le consentement des hommes. »